
Le processus électoral est en marche, dès le 1er trimestre 2016 les agents seront appelés à renouveler leurs élus CE et DP. Avec le regroupement des régions administratives qui passent de 22 à 13, des modifications dans le paysage syndical de pôle emploi sont prévisibles.
13 syndicats nationaux, plus les syndicats régionaux des DOM et de la Corse, c’est en gros une vingtaine de syndicats qui se présentent aux suffrages des électeurs !
Dire que les concepteurs de loi d’aout 2008 – la CGT et la CFDT- souhaitaient par cette modification de la représentativité permettre les regroupements syndicaux, pour pôle emploi c’est raté.
Il est clair que les conditions pour permettre un scrutin totalement impartial sont compliquées. Les syndicats qui sont actuellement représentatifs disposent de moyens et d’un niveau d’information que les non-représentatifs n’ont pas.
Pour autant nous devons rester vigilants sur le bon déroulement du processus et obtenir dans cette séquence les mêmes droits qu’eux.
Si la direction générale peut se « désoler » du trop plein d’organisations syndicales, elle peut se rassurer avec une diminution relativement importante d’élus du personnel, tant dans les CE que du nombre de RSS.
Au moment ou le mot dialogue social semble être un mot magique dans la bouche de nos gouvernants, ils réduisent par l’effet de plusieurs lois qui se combinent (Loi de la réforme territoriale, loi REBSAMEN) le nombre et les moyens des élus et représentants syndicaux, cherchez l’erreur.
Evidemment cette diminution peut conforter ceux qui pensent que l’action syndicale ne sert à rien.
La vraie question que l’on doit se poser en tant qu’agent, serait-ce mieux sans syndicat ?
Pour l’Unsa la réponse ne fait pas de doute, car n’oublions pas l’ensemble des droits obtenus à pôle emploi par l’action syndicale. Les deux derniers accords signés sur les handicapés et l’égalité professionnelle, sans même parler de la classification attestent du travail réalisé.
Bien sur tout n’est pas parfait et il reste beaucoup de chantiers à terminer, tant sur la formation professionnelle que sur la GPEC. Des sujets d’importance également, la mobilité géographique et les règles qui entourent la promotion, elles aboutissent à des saisines d’agents de plus en plus nombreuses de la CPNC (voir notre article ci-dessous)
Enfin n’oublions pas nos collègues agents publics qui compte-tenu des élections pour les droits privés au printemps voient leurs élections décalées en octobre 2016.
Pour ces agents, l’Unsa demande que les dispositions pour les non-titulaires de l’état, des accords de la Ministre Lebranchu, leurs soient applicables.
Téléchargement Mensuel Unsa novembre 2015