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Télétravail, parlons-en !
L’accord dit « QVT » est arrivé à échéance ce 17 mars 2020. Une part importante de cet accord concerne le télétravail, devenu une modalité centrale dans la situation de crise sanitaire actuelle. Ne participant pas aux (re)négociations de l’accord, l’UNSA tient cependant à réaffirmer sa position sur le télétravail.
Pour l’UNSA, le télétravail doit être un facteur de progrès social :
- Réduction des déplacements, donc
- Gains de temps de trajet, réduction de stress,
- Economies directes liées aux transports (baisse du kilométrage annuel)
- Baisse globale des émissions de carbone
- Souplesse liée à l’environnement domestique
Pour cela, il doit être mis en place en respectant les trois principes suivants :
- le volontariat de l’agent
- l’équilibre du service (fonctionnement des équipes)
- qu’il fasse l’objet d’un soutien de l’employeur (frais), conformément à la loi.
La loi du 22 mars 2012, article 46, établit le principe de la participation de l’employeur aux frais induits par le télétravail. Dans l’accord QVT, l’article 2-1-13 précisait que les frais supplémentaires de chauffage, d’électricité et d’internet sont pris en charge par Pôle emploi dans la limite de 100€ par an. Dans un contexte où Pôle emploi a demandé et obtenu de ses agents une mobilisation inédite face au COVID19, il serait incompréhensible que les agents soient chaleureusement félicités par le Directeur Général, et en même temps se voient privés du dédommagement financier lié au télétravail. Le pari de la confiance joue dans les deux sens : nous ne l’accordons que si les paroles et les actes demeurent encore un peu liés !
L’accord QVT (2017- 2020) prévoyait
- agents à 80% : 1 jour hebdo de télétravail maximum
- agents à 90 ou 100% : 2 jours hebdo de télétravail maxi
Nous revendiquons
A partir du principe que chaque semaine, chaque agent travaille 2 jours minimum sur son site, l’UNSA propose d’ouvrir le télétravail ainsi :
- agents à 60% : 1 jour de télétravail /semaine => frais pris en charge à hauteur de 50€/an
- agents à 80% : 2 jours de télétravail j/semaine => frais pris en charge à hauteur de 100€/an
- agents à 100% : 3 jours de télétravail j/semaine => frais pris en charge à hauteur de 150€/an
Le télétravail sera accessible à un plus grand nombre d’entre nous. Mais cette ouverture accrue au télétravail ne doit pas nous faire perdre de vue le risque d’isolement et d’aliénation. Aussi, le principe du volontariat doit demeurer la règle intangible et s’accompagner d’un assouplissement des règles de rétractation prévues à l’article 2.1.6§7 de l’accord QVT. L’UNSA propose 15 jours de délai de rétractation au lieu des deux mois prévus dans l’accord.
Pour demeurer un progrès, le télétravail doit être mis en œuvre dans le cadre d’un équilibre. C’est un principe qui reste vrai pour toutes choses.